Institut de pédiatrie sociale en communauté
Employé·es, stagiaires, résident·es et bénévoles
Professionnel·les et intervenant·es
Étudiant·es et chercheur·euses
Cet atelier présente les sept facteurs de protection en santé mentale soit agir, ressentir, s’accepter, se ressourcer, découvrir, choisir et créer des liens.
La maltraitance subie durant l’enfance laisse plusieurs marques qui perdurent. Il peut notamment s’avérer, une fois adulte, plus difficile de répondre aux besoins de ses propres enfants, créant ainsi un cycle intergénérationnel de maltraitance. Heureusement, plusieurs parents brisent ce cycle et permettent à leur enfant de grandir dans un milieu sensible. Dans le cadre de cette présentation, nous examinerons comment la maltraitance vécue durant l’enfance influence la capacité des parents à reconnaitre et à réagir aux expressions émotionnelles des enfants, de même que le lien entre ces variables et la sensibilité parentale. Nos recherches indiquent que les habiletés à reconnaitre les émotions des enfants et les réactions physiologiques face à celles-ci peuvent contribuer à maintenir ou à briser le cycle de la maltraitance. Des exemples concrets de comportements parentaux permettront d’illustrer ces résultats de recherche et les retombées qu’ont eu ces connaissances pour l’intervention en Centre de pédiatrie sociale en communauté seront discutées.
Annie Bérubé est professeure au département de psychoéducation et de psychologie de l’Université du Québec en Outaouais où elle dirige l’équipe de recherche Ricochet. Elle travaille à comprendre quels sont les mécanismes qui contribuent à la transmission intergénérationnelle de la maltraitance. Elle a également mené des projets de recherche visant à mieux comprendre l’organisation et les retombées des programmes en négligence au Québec. Les connaissances ainsi développées permettent de mieux comprendre et d’accompagner les enfants et les familles en contexte de vulnérabilité.
Maxime Brunette est titulaire d'un baccalauréat et d’une maîtrise en psychoéducation de l’Université du Québec en Outaouais. Elle œuvre au Centre de pédiatrie sociale de Gatineau depuis plus de 5 ans, d’abord comme éducatrice spécialisée et maintenant comme psychoéducatrice. Elle s’intéresse particulièrement aux enjeux touchant le développement socioémotionnel en petite enfance et les interventions favorisant des relations sécurisantes avec les enfants.
Vous l’avez souvent demandé : du concret, des outils et des réponses claires pour mieux intégrer les droits des enfants dans votre pratique quotidienne. Bonne nouvelle : c’est exactement ce que propose la nouvelle formation de notre programme avancé !
